Toulouse : la SNCF sous-traite, la Pyrénéenne maltraite31/01/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/02/2583.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Toulouse : la SNCF sous-traite, la Pyrénéenne maltraite

Les agents de nettoyage de la société La Pyrénéenne, sous-traitant de la SNCF, chargés de nettoyer les trains et de les remettre en ordre, dénoncent leurs conditions de travail.

Le patron ose dire que tout va bien. Les salariés auraient beaucoup d’avantages acquis, ils ont des primes et seraient même mieux lotis que la moyenne nationale.

Le travail fourni est de qualité, même des audits le disent, mais en outre les travailleurs ne font pas les mêmes comptes : il faudrait être deux fois plus nombreux pour assumer le travail demandé, les primes sont saupoudrées à la tête du client, les conventions propres au secteur ne sont pas respectées et ils suspectent le patron de garder pour lui une grosse partie de l’argent du contrat. Pourtant, l’inspection du travail (Direccte), interpellée, n’a pas vu d’irrégularité dans tout ça.

Les activités du transport ferroviaire sont réparties entre un grand nombre de sociétés : filiales de la SNCF, sous-traitants et autres. Le but bien sûr est de diviser, d’imposer des conditions de travail en recul et de priver les salariés de leur principale force : leur nombre, leur unité et leur possibilité de lutter ensemble contre ceux qui les exploitent.

Mais l’avidité de profit et l’arrogance des donneurs d’ordres et des petits patrons rendent leur complicité tellement flagrante et insupportable qu’ils ne manqueront pas de provoquer une explosion de colère qui réunira tous ceux qu’ils exploitent.

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