Villejuif : contre la fermeture de la Bourse du travail13/09/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/09/2563.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Villejuif : contre la fermeture de la Bourse du travail

Le maire Les Républicains de Villejuif, dans le Val-de-Marne, élu aux dernières élections municipales, s’acharne depuis deux ans à récupérer les locaux de la Bourse du travail. Il prétexte que la mise à disposition gracieuse des locaux aux organisations syndicales coûterait trop cher à la population. Le tribunal administratif a été dans son sens et a notifié l’expulsion des locaux dès le 10 septembre, alors que les syndicats y sont installés depuis 1986.

Un rassemblement de 400 personnes devant la Bourse a eu lieu le 1er septembre à l’appel d’organisations syndicales du Val- de-Marne (CGT, FO, CFDT, FSU, Solidaire, UNEF) pour contester cette expulsion. Les manifestants se sont ensuite rendus à la mairie et ont occupé les locaux durant plusieurs heures, en présence de policiers venus à l’appel du maire, mais ­celui-ci n’a pas voulu les recevoir. Sa seule réponse a été de se plaindre à la presse parlant de locaux vandalisés, d’agression d’un adjoint et d’une assistante, accusant particulièrement un militant CGT de Villejuif alors que toutes les vidéos sur les réseaux sociaux discréditent ses propos. Un nouveau rassemblement de protestation aussi massif que le précédent a eu lieu le samedi 9 septembre, lors de la journée des associations.

L’acharnement de ce maire n’est pas surprenant car à toutes les époques les Bourses du travail ont dû être défendues contre des élus qui voulaient les faire disparaître. Ces lieux mis à disposition des travailleurs, chômeurs, jeunes et moins jeunes pour s’informer sur leurs droits et s’organiser pour se défendre contre l’exploitation patronale hérissent le poil des élus respectueux du système. Ne leur en déplaise, les travailleurs ont besoin de disposer de tels locaux pour se réunir.

Les présents au rassemblement l’ont bien compris et se sont donné rendez-vous pour continuer cette mobilisation.

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