Fonderie de Bretagne-Morbihan : les travailleurs contre le projet de Renault31/03/20212021Journal/medias/journalarticle/images/2021/03/P13-1_Fonderie_de_Bretagne_20210323_1_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C61%2C800%2C511_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Fonderie de Bretagne-Morbihan : les travailleurs contre le projet de Renault

Mardi 23 mars, un rassemblement organisé par la CGT a eu lieu à la Fonderie de Bretagne à Caudan, dans le Morbihan, pour dénoncer la vente de cette fonderie par son propriétaire, le groupe Renault.

Illustration - les travailleurs contre le projet de Renault

Plusieurs centaines de personnes ont participé à ce rassemblement, notamment des représentants des autres usines du groupe Renault, de Flins, Le Mans, Cléon, mais aussi des délégations des Fonderies du Poitou, des travailleurs de l’hôpital de Lorient, de l’abattoir Bigard… Tous étaient venus apporter leur soutien aux 350 travailleurs de la FDB menacés de perdre leur emploi.

Devant les salariés de la fonderie, à 95 % en grève selon leur syndicat, plusieurs interventions ont eu lieu lors de cette assemblée, parmi lesquelles celles d’Alexis Corbière de la France insoumise et de Fabien Roussel pour le PCF. Beaucoup de ces discours étaient d’une teneur nationaliste, réclamant essentiellement le rapatriement de la sous-traitance automobile en France, ou mettant en avant le savoir-faire breton plutôt que de dénoncer la concurrence, organisée de fait par Renault, entre les travailleurs de Bretagne, d’Espagne ou de Roumanie.

Ces mêmes intervenants en appellent aux élus pour trouver des solutions. Ce n’est certainement pas en invitant les salariés à s’en remettre aux parlementaires ou autres ministres que les travailleurs de la Fonderie de Bretagne sauveront leur peau. À quoi bon vouloir convaincre les dirigeants de Renault du savoir-faire local et leur proposer des plans industriels, toutes choses dont les patrons n’ont cure, guidés seulement par la soif du profit.

Comme l’ont affirmé certains représentants des usines de Cléon et de Flins, les salariés de la FDB n’ont une chance de gagner qu’en unissant leurs forces pour lutter avec tous les travailleurs de Renault contre le projet de supprimer 15 000 emplois (dont 4 600 en France) sur l’ensemble du groupe.

C’est tous ensemble que les travailleurs pourront faire reculer la direction du groupe Renault.

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