Porte-avions : 42 000 tonnes de diplomatie06/03/20192019Journal/medias/journalnumero/images/2019/03/LO2640.jpg.445x577_q85_box-0%2C26%2C656%2C876_crop_detail.jpg

Leur société

Porte-avions : 42 000 tonnes de diplomatie

Le porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle, remis à neuf, est reparti pour quelques mois de navigation en Méditerranée et dans l’océan Indien, où la France s’est réservé une présence militaire.

Sous le nom d’opération Clemenceau 2019, le monstre d’acier et d’électronique va donc pouvoir faire prendre l’air à ses 2 000 habitants, sa vingtaine de Rafale, ses deux avions de surveillance Hawkeye et faire un tour du propriétaire du côté des Seychelles et des Comores, de l’île de La Réunion, de Mayotte, des îles Éparses et des Terres australes et antarctiques françaises (les TAAF).

Au programme figurent aussi quelques manœuvres militaires, au Levant, en Égypte, en Inde ainsi qu’avec la marine japonaise. Cela fait partie des démarches commerciales à assurer auprès des clients des marchands de mort hexagonaux : 85 milliards d’euros de commandes en dix ans de par le monde, ça se mérite !

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