Saint-Yrieix : hôpital en danger21/11/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/11/2625.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Saint-Yrieix : hôpital en danger

Courant octobre, le personnel de l’hôpital de Saint-Yrieix, en Haute-Vienne, qui emploie 500 agents dont plus de 20 % de précaires, a appris lors d’une réunion avec la direction que, le budget étant en déficit, dix lits de médecine allaient fermer par manque de médecins.

À cela s’ajoute le devenir incertain de dix lits de cardiologie, toujours par manque de médecins. Or cet hôpital de proximité accueille des patients des départements limitrophes, la Dordogne et la Corrèze, pour des consultations, dans les services d’hospitalisation, les deux Ehpad, le long-séjour.

Ces fermetures de lits doivent bien sûr s’accompagner de suppressions de postes. Ainsi seize agents en contrat ne le voient pas renouveler. Et cela se produit un peu dans tous les services : soignants, cuisine et autres. Comme tous les hôpitaux, celui de Saint-Yrieix fait les frais des économies imposées par le gouvernement actuel comme par ses prédécesseurs.

Pour tout le monde, c’est une alerte. Dans le département, un autre hôpital de proximité, à Saint-Junien, voit aussi son nombre de lits diminuer ainsi que les postes. C’est la même chose au CHU de Limoges, où 130 lits vont fermer et 158 postes vont être supprimés.

Des réflexions reviennent souvent : « Il ne faut pas les laisser faire, on n’est pas assez nombreux, où ira-t-on travailler ? » ou encore : « Où ira-t-on se faire soigner ? » Plusieurs se souviennent de la maternité qui a fermé dans les années 1990 et disent : « On n’aurait pas dû laisser faire ».

Pour l’instant une pétition circule et rencontre un bon accueil dans l’hôpital, chez les commerçants et sur les marchés de la ville ainsi que dans les communes environnantes. Ce n’est qu’un début.

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