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Hôpital Saint-Antoine – Paris : le virus “ne pas se laisser faire” se répand
Depuis mardi 13 novembre, le personnel de l’UGA (service de gériatrie aiguë) de l’hôpital est en grève contre la suppression d’un poste (celui de l’officière qui s’occupe de servir les petits-déjeuners et déjeuners) et pour la stagiairisation des collègues en CDD.
Dernièrement, la direction de l’AP-HP, par l’intermédiaire de Martin Hirsch, a décidé de revoir l’ensemble des effectifs d’infirmiers et d’aides-soignants de tous les services de soins en comparant les services d’une même spécialité des différents hôpitaux les uns aux autres et en a déduit un effectif spécifique.
Concernant l’hôpital Saint-Antoine, ce nouveau calcul entraîne la suppression de 17 postes de travail : 24 emplois sont supprimés dans 12 services de soins. Il est évident pour tous que cela semble n’être que le début des attaques sur les effectifs.
Le personnel en grève a organisé un rassemblement dans l’hôpital, qui a permis de prendre contact avec le service de chirurgie digestive, concerné lui aussi par les mêmes attaques.
Les quelques dizaines d’hospitaliers réunis au rassemblement ont décidé de manifester dans l’hôpital. Le cortège était dynamique. Les slogans, « UGA en grève », « Tous ensemble on est plus forts… », ont fusé et tous ont été applaudis sur leur passage par le personnel des autres services.
Le lendemain du rassemblement, le service de l’UGA et celui de chirurgie digestive réunis ont décidé d’appeler ensemble le reste de l’hôpital à se rassembler vendredi 23 novembre.