Hôpital Lariboisère (Paris 10e) : Pénurie programmée04/03/20252025Brèves/medias/breve/images/2025/03/images.jpeg.420x236_q85_box-0%2C16%2C276%2C171_crop_detail.jpg

Brève

Hôpital Lariboisère (Paris 10e)

Pénurie programmée

Illustration - Pénurie programmée

Selon une étude des ministères sociaux, il faudrait former près de 4.000 infirmières supplémentaires par an. Les besoins sont officiellement
connus, mais, comme d’habitude, les gouvernants ne feront rien pour y répondre. En revanche, les gestionnaires qui refusent d’embaucher viendront nous expliquer que nous devons accepter des sacrifices car il n’y a pas assez de personnel formé.

Trente bobards

Pour rendre l'AP-HP attractive et fidéliser les salariés, Revel, directeur général, avait pondu à son arrivée ce qu’il appelle « trente leviers », entre autres « Rendre plus autonome le personnel dans la définition de leur planning, permettre à chacun de s'organiser... » Deux ans plus tard, les leviers sont au point mort. Ce n’était que du bla-bla.

Les médecins étrangers manifestent

Des praticiens à diplôme hors Union européenne (Padhue) ont manifesté devant le ministère de la santé. Ils protestent contre la réduction du nombre de postes au concours pour être titularisés, alors qu’ils sont indispensables au fonctionnement de la plupart des hôpitaux. Et après, on nous expliquera qu’il faut fermer des lits… faute de médecins !

Les salaires : une question qui prime

Ni les soignants des urgences ORL, ni les collègues de la suppléance ne touchent de prime identique à celle des collègues des urgences. Et
pourtant, ceux de la suppléance se retrouvent bien souvent aux urgences, ou dans des services déficitaires en personnel, qui ne sont pas les plus
prisés. Avec ses primes, la direction opère une différence entre nous, et tente de nous diviser. Alors ce qu’il faut, plutôt que des primes, c’est une
augmentation réelle et égale de tous les salaires.

(extrait du bulletin LO de l'hôpital)

 

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