Au lendemain de la prise du pouvoir par les Soviets, le décret sur la paix proposait « à tous les peuples belligérants et à leurs gouvernements d’entamer des pourparlers immédiats en vue d’une paix juste et démocratique ». Une paix « dont a soif l’écrasante majorité des classes ouvrières et laborieuses, épuisées, harassées, martyrisées par la guerre, dans tous les pays belligérants » et qui « ne peut être qu’une paix immédiate, sans annexions (c’est-à-dire sans mainmise sur les terres étrangères, sans rattachement par la force de nationalités étrangères) et sans contributions de guerre ».