SNCF – Quatre-Mares : une justice injuste15/11/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/11/2572.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF – Quatre-Mares : une justice injuste

Jeudi 28 octobre, le conseil des prud’hommes de Paris a rejeté la demande de 154 cheminots, dont une cinquantaine des ateliers SNCF de Quatre-Mares en Seine Maritime, qui réclamaient la reconnaissance d’un préjudice d’anxiété dû à l’amiante. La justice a suivi une fois de plus les arguments de la SNCF, qui explique qu’elle ne fait pas partie de la liste officielle des entreprises à risque amiante.

Non seulement la direction de la SNCF a exposé des centaines de travailleurs de Quatre-Mares, pendant des dizaines d’années, à une substance mortelle, mais en plus elle fait tout pour ne pas en assumer financièrement les conséquences. Or rien qu’aux ateliers, une trentaine d’agents, ayant des plaques pleurales à cause de l’amiante, sont partis en retraite anticipée et quatre sont décédés. Alors prétendre que la SNCF n’est pas une entreprise à risque amiante relève du mensonge pur et simple.

Les plaignants vont faire appel de cette décision inique de la justice. Ils sont décidés, avec raison, à ne pas lâcher l’affaire !

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