Le 1er mai, malgré les incidents et les interventions policières, les manifestations ont été plus fournies que l’an dernier, preuve s’il en était besoin que les annonces de Macron n’ont convaincu personne. On a vu le ministre Castaner dans ses œuvres. D’abord, pour transformer la manifestation parisienne en un camp retranché, où les milliers de policiers ont multiplié les brutalités contre les manifestants. Ensuite, en expliquant que certains d’entre eux auraient attaqué un service de réanimation à la Pitié-Salpêtrière.
C’était une grossière tentative de manipulation. En réalité, les seuls à attaquer l’hôpital sont Macron, Philippe et Buzyn. Privés de moyens, les services craquent de partout. La grève des urgences hospitalières, commencée à Paris, s’étend.