À PSA – Trémery28/09/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/09/2826.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

À PSA – Trémery

À l’usine de moteurs de Trémery, en Moselle, 150 travailleurs ont débrayé sur les trois postes, lundi 26 septembre, à l’appel de la CGT et de Sud. La semaine précédente, des travailleurs avaient interpellé les syndicats pour leur demander d’organiser quelque chose.

Les grévistes ont circulé dans l’usine. Cela ne s’était pas vu depuis 13 ans ! Cela reste minoritaire, mais cela témoigne d’un mécontentement général, sur les salaires bien sûr, mais aussi sur les conditions de travail, avec des rythmes de travail saccadés, des samedis programmés qui sont annulés, des samedis travaillés alors qu’on chôme en semaine… Sans compter le manque de personnel ! La direction se plaint de ne plus trouver de personnel, même intérimaires, et en recrute jusque dans le Nord. Elle propose même une prime au personnel qui trouverait un intérimaire qui voudrait bien rester !

Ces débrayages ont été l’occasion d’exprimer le mécontentement. Si l’on fait les comptes, une seule année du salaire de Tavares, 66 millions, représente le salaire d’un travailleur payé 2 000 euros nets par mois pendant plus de 1 800 ans.

Avec les profits du groupe, ce sont tous les salaires qu’on peut largement augmenter. Et pour les travailleurs c’est vital !

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