Centre d’action sociale Paris : 189 euros pour tous !28/09/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/09/2826.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Centre d’action sociale Paris : 189 euros pour tous !

Les agents du Centre d’action sociale de la Ville de Paris (CASVP) ont fait grève jeudi 22 septembre, journée syndicale nationale de la santé, ainsi que le lendemain vendredi 23.

Ils se sont retrouvés environ 250 lors du rassemblement devant l’Hôtel de ville de Paris le jeudi, dans une ambiance conviviale et déterminée.

Ils revendiquent que la prime Ségur de la santé de 189 euros net mensuels soit attribuée à tous. Les travailleurs sociaux l’avaient déjà reçue et les secrétaires médico-sociales viennent de l’obtenir.

Plusieurs milliers d’employés travaillent dans le cadre du CASVP car une multitude d’aides facultatives viennent en complément des aides légales. Cela concerne la famille, le handicap, le logement, les personnes âgées, les transports, les dépenses énergétiques, la restauration, les loisirs, les aides exceptionnelles. Avec les conséquences sociales de l’épidémie de ­Covid, les demandes d’aide ont augmenté. En réponse, la direction accélère depuis le printemps la mutualisation des services et la polyvalence des agents, en supprimant au passage des postes dans certains services. Sans formation digne de ce nom, et alors que près de 900 postes sont non-pourvus, cette restructuration déstabilise, inquiète et fait monter la colère des agents. D’autant plus que les salaires sont déjà ressentis comme insuffisants.

Vendredi 23 septembre, lors de l’assemblée générale à la Bourse du travail, la salle de 68 places assises n’a pas suffi à accueillir tout le monde. Avec enthousiasme, de nombreux intervenants ont fait le point de la mobilisation, surtout dans les arrondissements les plus populaires de Paris (11e, 17e, 18e, 19e, 20e) ainsi que dans les restaurants sociaux. Il a bien été dit qu’il s’agissait d’un bras de fer et qu’il fallait envisager de continuer la grève. Une des intervenantes a même exprimé le fait qu’elle et ses collègues étaient « chaud patate » pour continuer la lutte. À l’issue de cette assemblée, par un vote à main levée, la grève a été décidée à partir du jeudi 29 septembre.

Ces deux journées ont permis aux agents des différents établissements d’échanger entre eux et de mesurer leurs forces.

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