La Nupes : nouvelle machine, nouvelles duperies !22/06/20222022Journal/medias/journalarticle/images/2022/06/P5-2_Plaque_melenchon_OK_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C55%2C743%2C472_crop_detail.jpg

après le deuxième tour

La Nupes : nouvelle machine, nouvelles duperies !

La Nupes a obtenu 131 sièges à l’Assemblée nationale, bien loin des promesses de Mélenchon, qui prétendait pouvoir atteindre la majorité absolue. Même s’il n’y croyait pas lui-même, il a fait campagne sur le thème de « Mélenchon Premier ministre ».

Illustration - nouvelle machine, nouvelles duperies !

En fait, Mélenchon voulait surtout s’affirmer comme le leader de la recomposition de la gauche avec une prime à La France insoumise. De ce point de vue, il a gagné son pari puisque celle-ci obtient 72 sièges contre 17 précédemment. Le Parti écologiste, qui n’avait auparavant aucun député, en gagne 23 et le PS et le PCF sauvent les meubles en conservant respectivement 26 et 12 sièges. En acceptant l’OPA de Mélenchon sur la gauche, ils ont sauvé les postes de leurs notables, sans que cela témoigne d’une montée de la gauche. Face aux résultats cumulés de LREM, de LR et de l’extrême-droite, elle reste largement minoritaire et ne progresse pas réellement, en comparaison de 2017. Elle a gagné des sièges, parce qu’elle ne s’est pas présentée en ordre dispersé.

Depuis le soir du second tour, Mélenchon et la plupart des représentants de la Nupes, continuent de semer des illusions, cette fois sur les possibilités de la lutte parlementaire. Ian Brossat, pour le PCF, a ainsi déclaré devant les caméras : « La gauche revient fort et les bras cassés qui nous gouvernent n’auront pas de majorité pour la retraite à 65 ans. » Adrien Quatennens, député LFI, a renchéri sur LCI, en affirmant « qu’il n’y a pas de majorité dans ce pays, pour appliquer par exemple la retraite à 65 ans ou le travail en contrepartie du RSA ». C’est encore désarmer les travailleurs en leur faisant espérer que les attaques du patronat et du gouvernement pourraient être empêchées grâce à ces députés.

En fait, le sort des travailleurs n’est qu’un argument de campagne pour eux. Leur seule préoccupation est d’apparaître comme une alternative pour de prochaines élections.

Loin du cirque électoral, seules les luttes déterminées de l’ensemble du monde du travail pourront arrêter les attaques contre les travailleurs. En prendre conscience c’est préparer l’avenir !

Partager