Dans les entreprises

STG Caen : en grève depuis le 6 juin

La grève des travailleurs de l’entreprise de transport STG de Rouen a connu des échos dans le reste du groupe.

À STG Caen, un tiers des 100 travailleurs du site sont en grève depuis le lundi 6 juin, revendiquant une hausse immédiate du salaire horaire de 45 centimes.

Depuis des années la colère s’accumule, surtout à cause des salaires, aujourd’hui à peine supérieurs au smic, mais aussi par rapport aux conditions de travail : horaires à rallonge, camions qui tombent en panne, etc. Le mécontentement provient de la situation qui empire, non seulement dans l’entreprise, mais aussi dans le reste du secteur du transport et même au-delà, sans oublier les conséquences de l’inflation.

Comme à Rouen, le mécontentement a éclaté à Caen suite aux négociations salariales, au cours desquelles la direction a proposé une augmentation minable de 30 centimes de l’heure, en deux fois. Ce n’est même pas une augmentation, puisque cela ne suit pas la hausse des prix ! Cela a été ressenti comme une marque de mépris par les grévistes, qui ne veulent pas d’une aumône, mais des salaires décents.

Devant l’entreprise, un piquet de grève a été organisé jour et nuit. Tous les grévistes y participent et affichent leur solidarité. Jusqu’ici, la direction n’a rien voulu lâcher, même si elle perd 48 000 euros chaque jour de grève, tentant d’intimider les grévistes et appelant quatre fois un huissier. Elle n’en a pas pour autant fini avec la grève !

Partager