Ehpad La Neuville : toujours en lutte23/03/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/03/2799.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Ehpad La Neuville : toujours en lutte

Depuis le 3 janvier, des salariées de l’Ehpad du Château de Neuville-sur-Oise, dans le Val-d’Oise, un des quatre établissements du groupe Epinomis, sont mobilisées pour protester contre leurs conditions de travail, mais aussi contre les conditions d’accueil des résidents.

Sur une pancarte installée devant l’entrée de l’établissement, elles ont écrit : « Soignants maltraités, résidents en danger ».

Les jours de repos s’accumulent mais ne peuvent jamais être pris et on peut devoir travailler seule « dans une unité de 7 heures jusqu’à 13 heures pour faire les toilettes, les petits déjeuners, les chambres pour quatorze résidents », comme en témoigne une des salariées. La situation étant devenue tout simplement insupportable, « On n’a pas d’autre choix que de faire grève. On fait partie des salaires les plus bas de France » déclarait une des grévistes. Toutes réclament une augmentation de 300 euros.

Le syndicat CGT de l’Ehpad a également attaqué la direction en justice car la famille Logier, propriétaire du groupe Epinomis, ne respecte aucun droit syndical. L’audience avait lieu le 17 mars à Compiègne. Au sortir du tribunal, qui a mis l’affaire en délibéré le 7 avril, les grévistes ont été accueillies par les applaudissements et encouragements des travailleurs qui manifestaient ce jour-là pour les salaires.

La direction tente diverses manœuvres pour discréditer ce mouvement, mais elle continue de se heurter à la détermination des salariées.

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