Autolib : objets touchés par le chômage02/06/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/06/2757.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Autolib : objets touchés par le chômage

Les Autolib, voitures électriques partagées qui fonctionnaient à Paris de 2011 à 2018, sont stockées depuis sur un terrain vague dans le Loir-et-Cher.

Parfaitement fonctionnelles, elles sont environ 3 000 et côtoient d’autres voitures partagées de Bordeaux et Lyon, également mises hors de service. Toutes ces voitures électriques auront donc apporté pendant sept ans un service à un certain nombre de personnes, et offert une belle publicité au groupe Bolloré qui a réalisé leur construction.

Mais la rentabilité de ce service ayant été jugée trop faible, elles finissent à présent au rebut, comme d’innombrables ordinateurs, bateaux ou usines en ruine, victimes d’une économie aberrante.

Le capitalisme organise le gâchis à petite et grande échelle. Autolib en est un exemple parmi tant d’autres.

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