Leur société

Carburants : chauds les prix !

Depuis le début des vacances d’été, ceux qui partent ont la mauvaise surprise de l’augmentation du prix de la majorité des carburants, mis à part le GPL. Or une statistique estime que ceux-ci représentent 23 % du budget vacances.

De deux à trois centimes par litre, telle a été la hausse constatée à la pompe depuis début juillet. La hausse se poursuit chaque semaine, un centime par-ci par-là. Et, selon le ministère de la Transition écologique, le mouvement n’est pas près de se calmer. La faute en serait à la hausse des prix du pétrole, elle-même imputable à la tempête sur la Louisiane, aux tensions USA-Iran, à la baisse de la production russe, et sans doute… à la rage de dents de la grand-mère du PDG de Total.

En fait, les deux tiers (entre 62 et 70 %) du prix du carburant consiste en taxes versées au budget de l’État. Ce sont principalement la TICPE, la taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques, mais aussi l’impôt indirect que constitue la TVA, ici au taux de 20 %, prélevée sur le produit lui-même mais également sur la TICPE. Pour calmer la colère des gilets jaunes, le gouvernement a gelé l’augmentation prévue de la TICPE sur le gazole, mais pas sur le super sans plomb. Et, de toute façon, les pleins de plus en plus coûteux pèsent lourd sur le budget de ceux qui doivent se déplacer en voiture, pour le travail, la recherche d’emploi ou quelques jours de vacances.

Et puisque les causes des hausses des carburants sont plus difficiles à cerner que l’évolution de l’anticyclone, et tout aussi impossibles à empêcher, la seule solution serait d’imposer l’augmentation automatique des salaires et des pensions en fonction des augmentations de prix et notamment de ceux de l’essence et du gazole.

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