Dans les entreprises

CHRU de Nancy : démolition organisée

464 postes de travail ont déjà été supprimés au CHRU de Nancy depuis 2014. Et ce n’est pas terminé, puisque l’objectif de suppressions de postes fixé par le Copermo, un organisme gouvernemental, est de 572 jusqu’en 2010. C’est principalement en taillant dans les effectifs que les autorités de santé veulent faire des économies, parce que les frais de personnel représentent environ 70 % des dépenses de fonctionnement des hôpitaux, avec pour résultat des conditions de travail toujours plus infernales pour les soignants.

En même temps, 284 lits ont été supprimés entre 2014 et 2017. 75 nouvelles fermetures de lits étaient programmées pour 2019 par la direction, mais le rapport de l’IGAS (l’Inspection générale des affaires sociales) qui vient d’être publié en préconise 150 à 200 ! Le passage à l’ambulatoire ne pouvant tout résoudre, ce sont aussi les conditions d’accueil et la prise en charge des patients qui se dégradent dangereusement.

Ces attaques contre l’hôpital public sous couvert de lutte contre le déficit, lui-même organisé délibérément avec la baisse continue de la tarification par l’État des actes hospitaliers, ne s’arrêteront que lorsque les agents s’y opposeront, avec l’appui de la population.

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