Dans les entreprises

Novartis – Huningue : débrayage pour les salaires

À l’appel des syndicats CGT-CFTC-CFDT-FO, une centaine de travailleuses et de travailleurs du Biotech Novartis à Huningue dans le Bas-Rhin, sur un effectif de 600, se sont mobilisés mardi 5 février de 12 heures à 15 heures.

Ils revendiquent une augmentation générale des salaires de 100 euros, une vraie prime de transport et une prime « gilets jaunes » de 1 000 euros pour tous.

Au-delà de ces revendications, c’est aussi le mécontentement sur les conditions de travail dans un trust pharmaceutique riche à milliards qui s’est exprimé : effectif insuffisant, manque de petit matériel pour travailler correctement, toilettes qui restent condamnées pendant des mois, infrastructures vieillissantes et dégradées… Tout cela, à côté d’un tout nouveau bâtiment destiné à augmenter la production des médicaments en pointe.

Ce premier débrayage a déjà permis de mettre sur la table les problèmes du quotidien et a changé l’ambiance. La direction s’est sentie obligée de recueillir les revendications dans tous les services et beaucoup ont pu ainsi les exprimer. Pour une fois, le mécontentement a pu éclater au grand jour et les discussions étaient nombreuses. Désormais, il faudra que la direction en tienne compte.

Il est plus que justifié de demander à Novartis de mettre la main au portefeuille, d’autant plus que partout dans le pays, des travailleurs ont, eux aussi, fait grève et manifesté pour l’augmentation des salaires.

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