Jura. Election législative Partielle28/03/20252025Presse/medias/articlepresse/images/2025/03/Capture.PNG.420x236_q85_box-0%2C0%2C731%2C412_crop_detail.png

Article de presse

Christian Marchet, candidat de Lutte Ouvrière

Jura. Election législative Partielle

Illustration - Jura. Election législative Partielle

Jura. Election législative partielle : pour Lutte ouvrière, « ce qui compte, c'est de donner son avis » 

Christian Marchet, le candidat de Lutte Ouvrière pour l'élection législative partielle du 30 mars invite les électeurs à se rendre aux urnes dimanche.

 Christian Marchet, ex-ouvrier de l’industrie automobile, est le candidat de Lutte Ouvrière pour l’élection législative partielle du 30 mars. 

C’est sa troisième campagne pour une élection législative dans la région. Christian Marchet, 70 ans, ancien ouvrier de l’industrie automobile, qui milite à l‘extrême gauche depuis qu’il a seize ans, est dans son élément à la sortie des usines du Haut-Jura, pour tenter de convaincre les électeurs de se rendre aux urnes dimanche 30 mars, date de l’élection législative partielle, pour voter Lutte Ouvrière. 

« Donner son avis »

 « Moi ça ne me gêne pas qu’on refasse une élection, au contraire : plus souvent on demande leur avis aux gens mieux c’est. Ce qui compte c’est de donner son avis. Et je pense que la majorité ici des gens ils ne sont pas pour la guerre et toutes ces horreurs dont on nous abreuve en ce moment et c’est le moment de le dire par le vote »

 Christian Marchet, candidat Lutte Ouvrière à la législative partielle dans la 2e circonscription du Jura Sur les marchés, dans les villages, à la sortie des usines, le candidat de Lutte Ouvrière va à la rencontre des « travailleurs et des travailleuses », de « ces gens qui font tout bien, qui se lèvent tôt le matin » et qui se retrouvent « un peu perdus sur leur avenir » quand on leur parle « de guerre, d’économie de guerre ». « Je fais campagne pour dire qu’il faut qu’on réapprenne à défendre nos intérêts. On voit que les riches les milliardaires défendent leurs intérêts, mais pour nous c’est de plus en plus dur : soit les gens sont menacés de licenciements par leurs entreprises, soit ils ont déjà été licenciés, ils font des petits boulots, ils sont usés par des années de travail qui ont du mal en retrouver. On veut essayer de jeter les bases d’un parti qui se dise clairement dans le camp des petites gens, des travailleurs, de ceux qui sont victimes de cette société », poursuit le candidat de la gauche révolutionnaire. « Beaucoup de gens très inquiets »

 « Il faut qu’on reprenne confiance en nous », poursuit-il. 

« Moi aujourd’hui, j’ai plus confiance dans des ouvriers s’ils ont plus de pouvoir, que dans des banquiers » 

Déjà candidat en juin 2024, Christian Marchet observe que les gens sont très inquiets face au « climat de marche à la guerre » mais aussi face à la dégradation de la situation économique et sociale « les pressions dans les entreprises augmentent, avec des chantages à la fermeture, à la réduction d’effectifs, ça ne va pas en s’arrangeant ». 

« On voit beaucoup de gens très inquiets et qui ne veulent pas de la guerre, mais on voit qu’il y a toute une propagande qui est en train d’essayer de gagner nos têtes », explique-t-il. 

« Le vote de protestation pour le RN, un peu périmé? »

 Si le candidat de Lutte Ouvrière a réussi à passer la barre des 1% au premier tour du scrutin en 2024, cette année, le candidat n’exclut pas de faire mieux. 

« Entre temps, on a vu que le RN au parlement s’entend finalement plutôt bien avec pas mal de gens. On va voir si tous ces gens qui votaient Rassemblement National par protestation… ne trouvent pas que c’est peut être un peu périmé, parce qu’on voit que le RN est plus dans le système qu’ils ne voulaient bien le dire ». 

Christian Marchet, qui n’hésite pas à inviter les déçus de ce vote protestataire à se tourner vers Lutte Ouvrière. Il conclut : « Je suis candidat pour au moins permettre à tous ces gens qui sont les victimes de pouvoir voter pour eux, pour leurs propres intérêts, pour leur propre camp, en protestation contre le système ».

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