coup de colère des soignants de la psychiatrie

Vendredi 13 juin, ils se sont rassemblés avec des collègues d’autres services du centre hospitalier pour dire non à cette fermeture. Ils étaient plus de 150 réunis devant l’hôpital et ils n’ont pas dit leur dernier mot. « Il y a de l’argent pour les Rafale mais pas pour l’hôpital » a-t-on entendu dans les prises de parole. « Les patients hospitalisés en long séjour ne vont pas disparaître avec la fermeture du service : ils seront transférés dans le service de séjour court, prenant les places de ceux qui seront aux urgences et ne seront pas pris en charge comme ils devraient l’être », dénoncent les soignants, qui ne réclament qu’une chose : les effectifs et les moyens de faire leur travail correctement.

Ils se sont donné rendez-vous en assemblée générale quelques jours plus tard pour discuter ensemble des prochaines actions, car seule une mobilisation la plus forte possible pourra faire évoluer la situation.