contre le racisme, pour la régularisation des sans-papiers

Le racisme, la xénophobie, le chauvinisme national s’affichent de plus en plus sans retenue en France, comme dans la plupart des pays occidentaux. Alors que les attaques contre le monde du travail sont permanentes, nombre de responsables politiques cherchent ainsi à faire diversion et ne parlent que du prétendu problème de l’immigration. Les immigrés sont présentés comme une menace et assimilés à des profiteurs et des délinquants.

À la tête de cette offensive se trouve le ministre de l’Intérieur Retailleau. Il multiplie les mesures contre les migrants et les travailleurs étrangers, et rend la vie impossible aux travailleurs sans papiers en durcissant les conditions de régularisation. En même temps, de fréquentes opérations policières ont lieu autour des gares pour arrêter des travailleurs sans papiers qui vont au travail ou en reviennent, et elles se traduisent par la délivrance d’OQTF (Obligation de quitter le territoire français).

La situation devient dramatique pour des centaines de milliers de travailleurs qui doivent vivre dans la clandestinité. Dans tous les départements, des travailleurs régularisés n’arrivant pas à obtenir de renouvellement deviennent des sans-papiers. Sur le département de Seine-Saint-Denis, le nombre de demandes d’admission au séjour en souffrance est passé à 18 000 depuis deux ans.

Lutte ouvrière appelle à manifester. À Paris, le cortège partira samedi 22 mars à 14 heures de la place de la République.