Dans le monde
Togo
un bain de sang signé Françafrique

Lomé, capitale du Togo, a connu fin juin trois jours de révolte populaire au cours desquels au moins sept personnes ont été tuées par les forces de répression. Elles ont aussi fait des dizaines de blessés. L’explosion de colère visait la vie chère ainsi que le président Faure Gnassingbé. Au pouvoir depuis deux décennies, il a fait adopter en 2024 une réforme de la constitution qui lui permet de prolonger encore son règne honni.
Contre ce régime qui terrorise sa propre population, on n’entend pas un mot de condamnation de la part de Macron ni de ses ministres, et pour cause : le dictateur en place est un fidèle allié de l’impérialisme français. Comme disait Kissinger en son temps, « c’est peut-être un salaud, mais c’est notre salaud ».