Niger : la junte paie son tribut20/06/20252025Brèves/medias/breve/images/2025/06/MineArlit_David_Fran%C3%A7ois.jpg.420x236_q85_box-0%2C143%2C345%2C337_crop_detail.jpg

Dans le monde

Niger

la junte paie son tribut

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Mine d'Arlit - crédit : David François

Après que la filiale d’Orano, entreprise française, a perdu le contrôle de ses trois sites d’extraction d’uranium au Niger, le régime militaire vient d’en annoncer la nationalisation. La junte tient toutefois à de bonnes relations avec les capitalistes français, puisqu’elle va indemniser les actionnaires du groupe, comme si l’exploitation des travailleurs qui les ont enrichis pendant des décennies ne suffisait pas.

Qu’Orano soit dépossédée de ses sites au Niger, sans indemnités, ne serait que justice : elle n’y a apporté que pillage, dans un pays resté l’un des plus pauvres du monde. Mais les dictateurs militaires, même avec un langage nationaliste, sont bien plus proches des anciens colonisateurs que des travailleurs de leur propre pays.

Pour que ces richesses bénéficient aux populations, c’est toute la chaîne capitaliste, de la vieille bourgeoisie française aux apprentis bourgeois nigériens, qu’il faudra briser.

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