Un pingouin sur la banquise

« Le Groenland n’est ni à vendre ni à prendre » a lancé Macron en visite au Groenland, pour répondre au projet de Trump de s’approprier l’île.

Il pose au défenseur de la liberté des peuples, mais c’est une manière de dire que les capitalistes européens, et en premier lieu français, voudraient avoir leur part dans l’exploitation des terres rares dont le Groenland est riche, ainsi que dans le contrôle de cette île proche des nouvelles routes maritimes qui s’ouvrent au Grand nord.

Quant aux populations locales victimes depuis trois siècles du colonialisme et du racisme de l’État danois, comme Trump, il ne leur demande pas leur avis.