Hôpital Saint-Antoine (Paris 12e) : Une attaque qui ne passe pas12/07/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/07/800px-Hopital_Saint-Antoine_Garden_01.jpg.420x236_q85_box-0%2C42%2C800%2C492_crop_detail.jpg

Brève

Hôpital Saint-Antoine (Paris 12e)

Une attaque qui ne passe pas

Illustration - Une attaque qui ne passe pas

La direction de l’hôpital Saint-Antoine a organisé des réunions de services pour dire à l’ensemble des soignants que dorénavant, ils seront à sa disposition, amenés à être déplacés dans d’autres services que le leur, selon les besoins du moment. Cerise sur le gâteau : l’équipe de la Suppléance, dont le rôle est justement de dépanner sur l’ensemble de l’hôpital, devra aller suppléer pendant quatre mois l’hôpital Rothschild, un autre établissement du groupe à deux kilomètres, ou bien accepter de travailler quatre mois d’affilée aux Urgences de Saint- Antoine.

Déplacer les soignants d’un service à l’autre, d’un hôpital à un autre, dégradera davantage encore leurs conditions de travail. Des travailleurs ont réagi et une pétition, initiée par la CGT, a récolté plus de 700 signatures en deux semaines. Des soignants se mobilisent pour récolter un maximum de signatures, les murs de l’hôpital et les ascenseurs se couvrent d’affiches dénonçant ce projet. Certains patients soutiennent cette fronde car cette politique de chaises musicales masque mal le problème de fond, les suppressions de postes.

Pour amplifier la mobilisation et convaincre le maximum de leurs collègues de s’y rallier, une petite équipe de soignants, soutenus par la CGT, milite pour faire venir le plus de travailleurs possible aux rassemblements organisés à l’échelle de l’hôpital. Le premier a réuni une soixantaine de soignants de nombreux services différents, qui se sont fixé l’objectif de tripler leur nombre lors du rassemblement suivant, le 11 juillet. Ce jour-là, les travailleurs s’inviteront à la direction pour déposer leur pétition et faire entendre que « la mobilité de service, c’est NON, les embauches, c’est OUI ! ».

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