Contre les licenciements dans les usines de l’agglomération

Au Havre, lors de la journée d’action syndicale du 5 juin, la tête de manifestation cortège était occupée par un groupe d’ouvriers de l’usine Saverglass (bouteilles d’alcool en verre, haut de gamme), qui dénonçaient l’annonce récente de la direction du groupe australien Orora de supprimer 139 des 480 emplois, après bien d’autres coupes. Le 5, et de nouveau les 7 et 8 juin,  pendant 32 heures d’affilée, ils étaient à 80 % en grève.

Des militants de chez Renault Sandouville, où 300 intérimaires ont été récemment renvoyés et où la production de véhicules électriques ne semble pas démarrer, ont également manifesté. Des syndiqués de Total exprimaient leur inquiétude face aux fermetures de plusieurs vapocraqueurs en Europe dont celui du voisin EXXON (630 licenciements en 2024). Une bonne quinzaine de jeunes de l’équipe militante de l’usine d’éoliennes de Siemens Energy étaient présents : dans cette usine, 600 intérimaires viennent d’être remerciés pour au moins la durée des travaux d’agrandissement du site. Plusieurs syndiqués de Chevron manifestaient également : ce groupe ultra-riche, qui a engrangé 40 milliards de bénéfices au cours des deux dernières années, prévoit de supprimer 20 % de ses effectifs. 

Les problèmes sont communs. Alors pour ne plus subir ces menaces des grands groupes capitalistes, un combat commun de tous les travailleurs de ces grandes entreprises s’impose.