- Accueil
- Nouvelle-Aquitaine
- Enseignant primaire : Non à la dégradation des conditions de remplacement
Brève
Enseignant primaire
Non à la dégradation des conditions de remplacement

Depuis début janvier, plusieurs journées de grève et des rassemblements ont mobilisé les enseignants de l’enseignement primaire. Ils protestent contre le projet de fusion de deux types de postes : les brigades destinées aux remplacements de longue durée, souvent prévus d’avance, par exemple liés à un congé maternité, et qui peuvent les conduire à se rendre dans tout le département, et les ZIL, ou zone d’intervention localisée, pour lesquels les enseignants peuvent être appelés au pied levé pour un remplacement imprévu, mais dans un court rayon. Cela voudrait dire que les intéressés pourraient être appelés à l’autre bout du département le matin même d’un remplacement : autant dire que bien souvent ce ne sera pas possible, et que le remplacement ne sera pas assuré.
Cette mesure relève d’une pure et simple volonté de faire des économies en réduisant le nombre de postes de remplaçants. Déjà, trop souvent, les remplacements ne sont pas assurés, faute de personnel disponible. Les enfants sont alors simplement répartis dans les classes voisines. Mais cette mesure avaliserait cette situation et aggraverait encore les conditions de travail pour les enseignants et les conditions d’apprentissage pour les enfants.
Inacceptable pour les enseignants comme pour les parents !