Champagne : luxe et exploitation

À Châlons-en-Champagne, un procès devait s’ouvrir fin mars pour « traite d’êtres humains » contre une société de prestations de service et sa gérante, mais il a été reporté. Cette société fournissait de la main d’œuvre à des vignerons de Champagne. En 2023, des travailleurs africains sans papiers étaient logés à une trentaine par pièce dans un logement insalubre, nourris seulement de riz et de sandwichs avariés. Ils avaient signé de faux contrats de travail et n’avaient jamais été payés.

​Par contre, les donneurs d’ordre, les grandes maisons du champagne ne sont pas sur le banc des accusés. Elles pourront donc continuer à utiliser ce genre de lampistes pour exploiter sans vergogne.