beaucoup de blabla

La ministre est venue en Guyane dans le cadre d'une tournée aux Antilles et en Guyane sur la question des violences conjugales.

La Guyane est le 6ème département français pour le taux de violences conjugales le plus élevé. Malgré une baisse ces dernières années, le territoire guyanais affiche encore l’un des taux les plus élevés de France.

Cela a débouché sur la signature d'une convention sur les violences conjugales qui permet que le dépôt de plainte des personnes entendues dans le cadre de violences conjugales se fasse désormais en Unité Médicale Judiciaire. Tous les services d’urgences et de gynécologie de la Guyane pourront recevoir les dépôts de plaintes à partir des consultations médicales.

Pouvoir porter plainte dans les meilleures conditions est la moindre des choses, et ce n’est pas acquis, et alors que ce n'est pas seulement un bout de papier qui fera reculer les violences faites aux femmes.

La directrice d'une des associations d'aides aux victimes, l’Arbre à Fromager, a pourtant exprimé dans la presse les demandes des associations : la Guyane a besoin de financements et de moyens humains pour faire face à l’augmentation du nombre de victimes.

Et des moyens il en faut, notamment dans l'Ouest de la Guyane où l’absence d’Unité Médico Judiciaire oblige les victimes à aller à Cayenne pour faire constater les coups et les blessures.

Mais sur ces revendications la ministre n'a apporté aucune réponse.

Les violences conjugales, comme bon nombre de violences dans cette société, sont le produit des rapports de domination et du pourrissement social qu'engendre le capitalisme. Et il est grand temps de mettre ce système hors service.