Accident de pirogue sur le Maroni : Quand le sous-développement tue !22/07/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/07/pyrogue_et_village.jpeg.420x236_q85_box-0%2C0%2C2046%2C1152_crop_detail.jpg

Brève

Accident de pirogue sur le Maroni

Quand le sous-développement tue !

Illustration - Quand le sous-développement tue !

Dimanche 20 juillet, une pirogue a chaviré au « Saut Poli Goudou », entre Grand-Santi et Apatou à proximité de la côte surinamaise.

Une personne est portée disparue, dans le chavirage. Les autres occupants de la pirogue, ont réussi à rejoindre la rive. 

Ce n'est pas la première fois qu'un tel évènement arrive. Il y a quelques mois c'est une mére qui a perdu 3 de ses 4 enfants dans un chavirage de pirogue. 
De nombreux villages sur le fleuve Maroni comme sur l'Oyapock ne sont accesssibles qu'en pirogue, faute de route. Or ces voyages sont périlleux. Et de nombreux piroguiers surchargent leurs embarcations afin de rentabiliser un voyage souvent long. Pour aller à Papaïchton par exemple, il faut parfois 3 jours de pirogue.

Le manque d'infrastructures (routes ou autres), c'est la responsabilité de l'Etat français, qui ne cherche absolument pas à désenclaver une grande partie du territoire guyanais. Mais, au total, c'est bel et bien le capitalisme qui ne peut pas apporter de progrès à la population ; il ne sait qu'exploiter, voire piller et parfois même tuer ...

Partager