Je vous fais part d'une situation scandaleuse dont j'ai été victime lors de la rentrée scolaire.

Mon fils, scolarisé en maternelle à Joué-lès-Tours, qui a un handicap, bénéficiait depuis deux ans d'une auxiliaire de vie scolaire (AVS). La veille de la rentrée, l'école m'informe que mon fils ne pourra pas y être accepté en raison de l'absence d'AVS.

Malgré cela, je l'ai amené le jour de la rentrée, et l'enseignante a bien voulu le garder pour une semaine. Alors, toute la semaine, avec le soutien des enseignants de l'école, j'ai multiplié les démarches, averti le journal local, la Maison départementale des personnes handicapées, téléphoné plusieurs fois aux responsables de l'académie.

Il a fallu tout cela pour obtenir gain de cause et que mon fils ait enfin une AVS pour poursuivre sa scolarité.

Et pourtant, le lendemain de cette même rentrée, le directeur académique se félicitait dans le journal local d'en faire « plus pour le handicap »...