PSA Saint-Ouen26/09/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/09/une2356.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

PSA Saint-Ouen

Le débrayage a été suivi par près d'un quart des 400 ouvriers. Alors que l'appel était prévu pour 8 heures, le débrayage a commencé dès la prise de poste. À 6 h 30 en Logistique, dix caristes et moniteurs sur quatorze sont allés chercher les copains dans l'atelier des grosses presses et à la Maintenance des Outils.

60 travailleurs se sont retrouvés à la cafétéria centrale à 8 heures. Pour beaucoup, c'était le premier débrayage de leur vie. À 9 h 30, ils sont partis en manifestation dans les ateliers. Les slogans fusaient : « Les mutations forcées, on n'en veut pas ; le blocage des salaires, on n'en veut pas ; les samedis gratuits, on n'en veut pas ! » Puis la manifestation est passée dans les bureaux. C'était une première et l'accueil a été bon.

Ici, la menace la plus précise est celle des mutations forcées sous peine de licenciement. En effet, chacun constate une baisse de la charge de l'usine, au Ferrage surtout, mais aussi dans les ateliers d'emboutissage. Si PSA peut muter de force des travailleurs ou les licencier s'ils refusent, il n'y aurait même plus besoin de plan social pour vider l'usine.

Partager