Le 18 septembre, la CGT de PSA organisait une journée de mobilisation contre l'accord de compétitivité.

C'est la première fois qu'une telle mobilisation est organisée à l'échelle du groupe. Les directions locales de PSA ont usé de leurs méthodes habituelles, pressions, menaces, convocations individuelles et chantages. Malgré cela, plus de 2 500 travailleurs ont exprimé leur refus de voir les salaires amputés et les mobilités internes imposées. Une centaine de travailleurs d'Aulnay se sont rassemblés devant le siège parisien de PSA pour protester contre la direction qui ne tient aucun de ses engagements sur la question des reclassements liés à la fermeture de l'usine.

La direction centrale a reculé légèrement en remettant le paiement de la majoration des heures supplémentaires à la fin du mois et non de l'année. Mais elle maintient que la majoration ne sera plus que de 25 % au lieu de 45 %.

La réussite de cette journée encourage à poursuivre l'action. Mardi 24 septembre, 200 techniciens et ingénieurs du centre technique de La Garenne-Colombes ont débrayé une heure à l'appel de la CFDT et de la CGT. Des débrayages étaient prévus mercredi 25 septembre dans les usines de Vesoul et de Metz-Trémery. Ces débrayages doivent être une première étape vers une mobilisation beaucoup plus forte et déterminée.