Municipalité de Grenoble : Le mécontentement gagne du terrain30/12/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/12/une2265.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Municipalité de Grenoble : Le mécontentement gagne du terrain

À la Ville et au CCAS (Caisse communale d'action sociale) de Grenoble (ville dirigée par le socialiste Michel Destot), le ras-le-bol est devenu palpable. Depuis deux ans, les salaires sont bloqués et le nombre des agents promus pour des avancements de grade (seule façon dans le Public d'obtenir des augmentations) est très faible.

Suite aux heures d'information syndicale faites dans les services depuis la rentrée de septembre, plus de 200 agents municipaux se sont retrouvés en assemblée générale à l'hôtel de ville jeudi 8 décembre à l'appel de la CGT. Plusieurs revendications ont été mises en avant.

La première est la prise en charge par l'employeur de la prévoyance, ce qui équivaut au maintien du salaire en cas d'arrêt maladie de plus de trois mois.

La seconde revendication concerne l'augmentation du nombre de promotions et d'avancements de grade. À la Ville de Grenoble et au CCAS, le nombre d'agents promus diminue d'année en année puisque la municipalité fait le choix d'exclure automatiquement des avancements 70 % des agents proposés par leur hiérarchie directe.

Enfin, il est demandé l'embauche des collègues à statut précaire. Pour fonctionner correctement, la présence de ces collègues de façon stable est indispensable.

Lundi 12 décembre, la CGT a été reçue par le maire et la direction générale, qui sont restés vagues, « comprenant » la revendication sur la prévoyance, mais pas celle des promotions. Pourtant la nécessité d'augmenter les salaires est une idée simple à comprendre !

Comme convenu à l'assemblée générale, les travailleurs étaient nombreux en grève mardi 13 décembre. Ils se sont retrouvés derrière la banderole des municipaux, à manifester autant contre l'austérité nationale du gouvernement de droite que contre celle mise en place localement par la municipalité socialiste. Et l'idée qu'il allait falloir se retrouver dès le début de 2012 pour faire bouger les choses était présente chez bon nombre d'entre nous.

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