Le gaz surfacturé05/01/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/01/une-2214.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C240%2C324_crop_detail.png

Leur société

Le gaz surfacturé

Depuis des années il existe un marché international du gaz, où les prix sont fixés de gré à gré. Depuis belle lurette les trusts pétroliers et gaziers, de mèche avec les États fournisseurs, expliquent que les prix du gaz doivent être alignés sur ceux du pétrole. Ce système parfaitement absurde et artificiel ne sert plus qu'à justifier des tarifs élevés pour le gaz.

Depuis quelques années la production de gaz dans le continent nord-américain est telle que les prix baissent. Certains fournisseurs de gaz naturel liquéfié, ne trouvant plus preneurs en Amérique du Nord, ont cherché des clients en Europe en introduisant une pression à la baisse à la signature des contrats.

À cela s'ajoute la guerre que se mènent, en France par exemple, les gaziers, qui pour s'arracher des clients proposent des rabais de 5 à 10 % pour un an ou deux... en espérant se rattraper après.

Depuis le mois d'avril de cette année, le Sigeif (Syndicat intercommunal pour le gaz et l'électricité en Île-de-France, qui regroupe une bonne partie des communes de la région mais pas la capitale) a ainsi négocié un contrat avec une remise de 45 % pour deux ans (1er juillet 2010 au 30 juin 2012) pour une dépense totale de 43 millions d'euros. Et ce n'est pas GDF qui a remporté le marché, mais ses concurrents, principalement EDF.

Alors si le gaz peut baisser de 45 % pour des collectivités, qu'est-ce qui l'empêcherait d'en faire autant pour des millions d'usagers ?

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