Comme chaque année, le 1er janvier s'accompagne d'une série d'augmentations. Cette année l'addition sera particulièrement salée.

Ainsi en matière de médicaments, ceux à vignette bleue remboursés à 35 % ne le seront plus qu'à 30 %. Les seringues et les pansements le seront à 60 % au lieu de 65 %. La consultation chez un médecin généraliste passera à 23 euros, soit un euro de plus. Pour les patients en affection longue durée (ALD) les dépenses de transport ne seront plus remboursées si l'état de santé ne le justifie pas (à se demander qui en décidera ?). Pour les diabétiques qui ne sont pas traités par insuline, un forfait est créé pour les bandelettes de glycémie qui étaient auparavant prises en charge.

Les tarifs des assurances automobiles augmentent de 2,5 à 4,5 %. Ceux des assurances habitation augmentent de 3,5 à 8 %. Les prix des carburants sont repartis à la hausse, le litre de diesel dépassant 1,20 euro. Pour l'électricité il faudra désormais payer 3 % de plus. Les offres groupées d'accès à la télévision, internet et au téléphone seront taxées à un taux unique de 19,6 % au lieu de 5,5 %. La redevance audiovisuelle augmentera de deux euros, passant à 123 euros en métropole.

Toutes ces augmentations, bien supérieures à l'inflation officielle, vont peser sur les budgets des couches les plus pauvres de la population qui auront encore plus de difficultés à se soigner et à payer leurs factures. Il ne reste vraiment plus qu'à augmenter les salaires et de façon substantielle.