L'ancienne ministre socialiste du Logement, Marie-Noëlle Lienemann, considère qu' « au-delà d'un taux de 3 %, toute vacance est anormale » et « illégitime en pleine crise du logement ». Elle estime que « les pouvoirs publics doivent donner six mois aux bailleurs ayant plus de 3 % de vacance pour régler le problème. Au-delà, si rien ne change, que l'État réquisitionne ces logements vides ! »

Voilà des idées qui, mises en pratique, n'apporteraient qu'un soulagement très partiel au problème du logement, même si elles ne sont pas dépourvues d'intérêt. Mais Lienemann, qui a été plusieurs années chargée du logement sous Mitterrand, puis dans le gouvernement Jospin, s'est bien gardée durant cette période de les appliquer, ni aux HLM ni, a fortiori, aux logements vacants du secteur privé.