La solidarité entre travailleurs de tous les secteurs a marqué le mouvement aux Chantiers de l'Atlantique.

Ceux de la SNCF, de Total, de la propreté publique, des enseignants, des jeunes, ont rejoint ceux de la navale à plusieurs reprises, à Penhoët et ceux d'Aérolia, de Mandiesel, de la Sides, d'Airbus, de la Famat. Les salariés des Chantiers ont rendu la pareille à ceux de la raffinerie de Donges, lorsque les gendarmes mobiles ont forcé le piquet de grève. Ils ont fait de même à la Sides lorsque le patron a prétendu empêcher les grévistes de débrayer en bleu de travail ; au chantier du nouvel hôpital lorsqu'un intérimaire a été licencié pour avoir débrayé ; aux ordures ménagères quand le maire socialiste de Saint-Nazaire a voulu réquisitionner les grévistes et leur retenir en double leurs heures de grève.

Aujourd'hui 2 novembre, dans les ateliers des Chantiers navals, c'est de cette solidarité dont on parle. Si certains manifestent un peu de déception, beaucoup expriment la fierté d'avoir réagi. Du coup, ceux qui ont été de toutes les manifestations deviennent des militants des prochains combats!