Europcar- France : Non aux suppressions de postes !03/07/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/07/une2135.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Europcar- France : Non aux suppressions de postes !

Europcar est un des trois plus importants groupes de location de véhicules au monde. Sa filiale française, Europcar France, emploie 1 400 salariés répartis entre le siège à Saint-Quentin-en-Yvelines, les agences de location, le centre de réservation à Nanterre et les centres de maintenance. À la veille des vacances d'été, la direction a annoncé 257 suppressions de postes, la fermeture du centre d'appels de Nanterre et de plusieurs agences. Tout cela sans compter les agences Europcar franchisées, dont les contrats ne seront pas renouvelés et qui risquent aussi de fermer.

Depuis le mois d'avril les salariés savaient qu'un plan se préparait. Mais c'est seulement le vendredi 19 juin que la direction les a informés de son contenu. En guise de compensation elle consent une misère. Ceux qui perdraient leur emploi auraient droit à quelques mois de salaire : entre trois et quinze mois selon leur ancienneté. De plus, l'organisation des départs volontaires ou des reclassements est telle que personne ne s'y retrouve, ni ceux qui veulent partir ni ceux qui veulent rester.

Pourtant, l'entreprise n'est pas en faillite, loin de là. Et ce n'est pas le travail qui manque, puisque la direction recrute des intérimaires. Au lieu de licencier, il faudrait au contraire embaucher. Et de toutes façons, en ces temps de crise où le chômage augmente partout, comment accepter des suppressions de postes ?

C'est pour dire non à tout cela que, mercredi 24 juin, une trentaine d'employés du siège ont participé au rassemblement appelé par la CGT. Ils ont rencontré ceux de Roissy qui s'étaient déplacés pour l'occasion, ont pris le temps de discuter, d'échanger les informations sur les différents services. Il faudrait bien sûr être plus nombreux pour se faire craindre de la direction. Mais ce n'est peut-être que partie remise : beaucoup de salariés partagent la même indignation.

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