Famat - Saint-Nazaire (44) : Du chômage qui passe mal05/11/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/11/une2101.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Famat - Saint-Nazaire (44) : Du chômage qui passe mal

L'entreprise Famat à Saint-Nazaire, une filiale à 50 % de la Snecma et de General Electric, fabrique des carters de moteur pour les avions. 480 salariés y travaillent.

En début d'après-midi du vendredi 24 octobre, le patron convoquait en toute urgence le délégué syndical, le secrétaire du CE et le DRH pour annoncer la fermeture de l'entreprise du 27 octobre au 31 octobre. La raison invoquée est le manque d'approvisionnement en pièces à cause de la grève de Boeing aux États-Unis.

Le choix était simple, il n'y avait qu'à signer en face de notre nom : s'il restait des congés ou des RTT, on se payait le chômage là-dessus, s'il ne restait aucun congé, le patron faisait miroiter la perspective de nous faire faire des heures supplémentaires en 2009 pour récupérer ces jours ! Tout juste s'il ne fallait pas le remercier pour sa bonté.

Et pourtant le jour même de l'annonce de la fermeture de l'entreprise, des heures supplémentaires étaient effectuées à tour de bras, et cela durait depuis des semaines ! Bien des travailleurs ont trouvé un peu fort de café de faire porter le chapeau du chômage aux grévistes de Boeing et de les rendre responsables du chômage qu'il nous impose !

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