Dans les usines PSA Peugeot-Citroën, les travailleurs bénéficient pour les jours chômés d'un régime un peu plus favorable que celui des salariés des autres groupes : le maintien du salaire, primes comprises, pendant ces jours. En échange, les travailleurs sont censés rattraper 40 % de ces jours chômés (sans excéder 12 jours) dans les deux années qui suivent - sous forme de samedis travaillés par exemple. Mais comme l'activité ne s'y est pas prêtée ces derniers temps, la direction a dû s'asseoir dessus.

En ces temps de crise, il n'est pas inutile de rappeler que c'est le résultat d'une grève menée en mars 2005 par les ouvriers de Citroën Aulnay, qui a forcé le patron à signer un accord permettant le paiement à 100 % des jours chômés pour l'ensemble des salariés du groupe.