Le PDG d'une usine d'équipements pour automobiles de la banlieue de New Delhi a été tué à coups de barre de fer par des ouvriers qu'il avait licenciés deux semaines plus tôt. Cet Indien, patron d'une filiale de la société italienne Graziano Trasmissioni, les avait accusés d'avoir saccagé les locaux de l'usine lors d'une manifestation en juillet. Il les avait convoqués pour examiner les modalités d'une éventuelle réintégration. Les conditions imposées par le patron auraient provoqué la colère des licenciés. La situation est devenue explosive : le patron est mort pendant son transfert à l'hôpital et 50 personnes ont été blessées, dont dix cadres envoyés en réanimation.

Dans tout le concert de lamentations sur la mort du PDG, une voix a tranché : « Que cela serve d'avertissement aux directions. (...) Les ouvriers ne devraient pas être poussés à bout. » Cet adepte des méthodes radicales n'était autre.... que le ministre indien du Travail. Mais, devant le concert de critiques, il s'est très vite repenti de ce moment d'aberration... ou de lucidité.