Le 1er janvier prochain, les tarifs du gaz naturel devraient augmenter d'un peu moins de 1 %. Cette fois, ce n'est pas le gaz lui-même qui augmente : ce sont les sociétés exploitant les gazoducs qui viennent d'obtenir l'autorisation d'effectuer des hausses. Celles-ci sont de 6 % pour le réseau principal dépendant de GRT gaz (filiale de Gaz de France - aujourd'hui GDF-Suez) et de 10 % pour un réseau plus petit dépendant de Total.

GDF-Suez va donc devoir dépenser davantage pour le transport et, bien sûr, va répercuter cette hausse sur les factures que paieront les usagers.

La dérégulation du marché du gaz a abouti, entre autres, à séparer la production de gaz et son transport ainsi que sa distribution. Il en est de même pour l'électricité, où il est fortement question d'une hausse des tarifs du RTE (Réseau transport électricité) qui pourrait se répercuter également sur les factures des clients.

Ainsi, quand ce ne sont pas les uns qui augmentent les tarifs, ce sont les autres. Pour tout ce petit monde, il est normal et naturel d'assurer, d'abord, ses profits !