France Télécom-Equant (Rennes) : La direction s'inquiète de notre mobilisation23/01/20082008Journal/medias/journalnumero/images/2008/01/une2060.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

France Télécom-Equant (Rennes) : La direction s'inquiète de notre mobilisation

À France Télécom-Equant, la mobilisation des salariés du groupe et des prestataires continue. Cela fait maintenant plus d'un mois que nous demandons l'arrêt du plan de suppressions de 160 postes de prestataires et l'embauche de tous les prestataires qui le souhaitent. Nous sommes entre 150 et 200, de tout statut, à nous réunir et à débrayer une à deux heures tous les jeudis après-midi.

400 prestataires d'Equant au moins travaillent aux côtés des 1 200 salariés de France Télécom et de la filiale Equant. Ce mouvement rencontre la sympathie d'une grande partie des collègues. Et beaucoup de prestataires qui n'osent pas encore faire le pas de se joindre aux débrayages approuvent la mobilisation.

Fait nouveau, la direction et les employeurs des sociétés de sous-traitance, qui ont été surpris de notre réaction, commencent à montrer des signes d'affolement. Plusieurs prestataires ont reçu des courriers ou des SMS de leurs patrons leur demandant de ne pas participer au mouvement. Les représentants de la direction d'Equant ont également essayé de leur faire croire qu'un préavis était nécessaire.

Certains prestataires ont été renvoyés dans leur entreprise avec précipitation. Mais un réseau de confiance s'est créé entre prestataires et salariés sous contrat Equant pour réagir aux mauvais coups de ce genre. À chaque fois, des pétitions sont signées pour demander l'embauche des collègues renvoyés et dénoncer l'augmentation de charge qui va en résulter.

Les chefs et les représentants de la DRH organisent des réunions pour essayer de faire face à la mobilisation.

Les craintes de la direction montrent que ce n'est pas le moment de lâcher prise et un nouveau débrayage est donc prévu le 24 janvier.

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