Vendredi 12 juillet avait lieu une réunion du Comité central d'entreprise de LCL (Le Crédit Lyonnais) dans le cadre du plan de 3500 suppressions d'emplois annoncé il y a quelques semaines.

Dans le même temps, à Tours, le directeur de l'UAC (centre de traitements administratifs) réunissait les employés par petits groupes pour les informer des conséquences de ce plan sur le centre.

Une vingtaine de postes seraient supprimés du fait du départ de l'ENIA (service de numérisation des documents) à Poitiers et du passage du courrier à la sous-traitance. En nous présentant ces mesures, le directeur de l'UAC se voulait " rassurant " et parlait de reclassements sur Tours. Mais c'est le même qui nous avait répété, lors des précédentes réunions sur le plan de suppressions d'emplois, que Tours ne serait pas touché.

Parmi les autres services il y a l'ACR (l'agence commerciale de recouvrement regroupant 90 personnes) et le service des prêts immobiliers dans lequel travaillent plus d'une cinquantaine de personnes. Ces deux services sont complètement débordés, non seulement parce qu'aucun poste n'y est créé alors que la charge de travail augmente, mais parce qu'ils subissent les effets du plan actuel de préretraites. Aucun départ n'est remplacé. Dans le secteur administratif de l'ACR, qui comprend une quarantaine de salariés, il manque au moins cinq postes et il reste encore autant de collègues devant partir cette année en préretraite. Dans un secteur des prêts immobiliers comprenant vingt-cinq personnes, six collègues viennent de partir en moins de deux mois et c'est la période où il y a le plus de travail. La seule réponse que sait nous faire notre directeur est que l'effectif est suffisant !