Festivals d’Aurillac et de La Chaise-Dieu : Les intermittents continuent la lutte20/08/20032003Journal/medias/journalnumero/images/2003/08/une1829.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Divers

Festivals d’Aurillac et de La Chaise-Dieu : Les intermittents continuent la lutte

Mardi 19 août, à Aurillac, une manifestation de solidarité envers les intermittents a rassemblé près de 2000 personnes et un appel à la grève a été lancé.

Cette manifestation dans la préfecture du Cantal a été un succès par le nombre et le dynamisme des participants. Le cortège était entraîné par les drapeaux rouges et les slogans de la Compagnie Jolie Môme.

On y voyait des cheminots CGT du Cantal, des travailleurs des hôpitaux, la CGT du spectacle, des enseignants de la FSU et des représentants d'associations diverses comme les Marcheurs du Larzac, la Confédération Paysanne, etc.

Les deux principaux festivals auvergnats se déroulent ces jours-ci. Tandis qu'à Aurillac, il s'agit d'un festival populaire, avec théâtre de rue, celui de La Chaise-Dieu, près du Puy en Haute-Loire, est entièrement consacré à la musique classique et religieuse et le prix élevé des places fait que le public est loin d'être populaire.

Les intermittents sont déjà intervenus à La Chaise-Dieu en perturbant quelques séances. Ce fut assez mouvementé puisqu'ils ont été expulsés sans ménagement par les gendarmes mobiles.

Suite au succès de la manifestation d'Aurillac, les intermittents les plus décidés lancent un appel aux diverses compagnies à une sorte de grève tournante, le matin ou l'après-midi, selon les jours, jusqu'à la fin du festival.

Et ils sont décidés à aller de nouveau à La Chaise-Dieu, histoire de montrer à Jacques Barrot, l'ex-ministre, député UMP de la Haute-Loire que, jusque dans son fief électoral, il y a des travailleurs en colère qui n'acceptent pas sa politique et qui exigent le retrait du nouvel accord que leur imposent le gouvernement et le Medef.

Partager