Profits privés, dépenses publiques07/08/20032003Journal/medias/journalnumero/images/2003/08/une1827.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Profits privés, dépenses publiques

En 2002, les opérateurs de téléphonie mobile -Orange, filiale de France Télécom, SFR et Bouygues Télécom - ont pris l'engagement de "couvrir" les zones où réside la population qui n'a accès à aucun des trois réseaux.

Or, il y a quelques jours, un accord a été signé entre le ministre de l'Aménagement du territoire et ces trois opérateurs: d'ici à la fin de l'année, 1638 communes seront "couvertes", et à partir de 2005, 1000 antennes supplémentaires viendront améliorer cette couverture dans 1400 communes. La première phase sera financée aux deux tiers par les fonds publics (État, collectivités territoriales et Orange-France Télécom), Bouygues et SFR se partageant le dernier tiers. La deuxième phase sera, elle, totalement à la charge de l'État.

La privatisation des services publics, c'est à chaque fois la même rengaine: privatisation des profits, charge publique pour les investissements coûteux.

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