Les intermittents du spectacle : Toujours non à la réforme qui accroît leur précarité07/08/20032003Journal/medias/journalnumero/images/2003/08/une1827.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Les intermittents du spectacle : Toujours non à la réforme qui accroît leur précarité

L'aval donné par le Conseil supérieur de l'emploi à l'accord sur la réforme du régime d'assurance-chômage des intermittents du spectacle, signé le 26 juin dernier entre le Medef et trois syndicats minoritaires, a été à nouveau l'occasion de diverses actions les 4 et 5 août. En occupant différentes directions régionales de l'Action culturelle (les DRAC), les intermittents ont célébré à leur manière et avec humour l'abolition des privilèges décidée il y a plus de deux siècles, dans la nuit du 4 août 1789. Le baron Seillière et ses amis du Medef qui se permettent de les traiter de privilégiés auront été égratignés au passage.

Quant à Raffarin, il s'est une fois de plus félicité de la réforme, multipliant les déclarations sur la moralisation des conditions d'emploi dans ce secteur. Dans une interview au journal Le Monde, il a même annoncé un projet de "loi d'orientation du spectacle vivant", un projet dont les intermittents redoutent qu'il s'accompagne de la mise au chômage de nombreux artistes, techniciens et salariés de ce secteur d'activité. Bref, autant de raison pour les intermittents de ne pas baisser les bras.

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