Selon des données du ministère du Travail, le nombre de chômeurs a augmenté de 1,1% avec 25 900 chômeurs en plus, dans la période de fin mai à fin juin pour atteindre 2420200. Et encore, il s'agit là du nouveau barème, qui ne prend en compte que les chômeurs se trouvant à la recherche d'un emploi à temps complet et à durée indéterminée. Si l'on considère l'ancien barème, qui prenait aussi en compte les chômeurs ayant exercé une activité occasionnelle ou réduite, l'augmentation serait de 31 000. Et sur un an, la progression du chômage est de 6,3%, avec près de 143500 chômeurs supplémentaires.

Cette progression frappe toutes les tranches d'âge. Les salariés de moins de 25 ans voient leur taux augmenter de 0,6%. La catégorie la plus touchée est celle des 25-49 ans, dont le taux augmente de 9,4% tandis que celle des plus de 50 ans augmente de 3,4%.

Dans le même temps, le nombre de chômeurs entrant à l'ANPE après un licenciement économique est en hausse de 17,7%. C'est une conséquence directe de la politique du patronat qui licencie à tour de bras depuis ces derniers mois, multipliant les plans dits sociaux et les fermetures de sites.